mardi 29 juin 2010

En fait... C'est moi le problème. Je suis trop amoureuse. Comment faire connaissance avec le gars que tu aimes sans qu'il soit mal à l'aise? Parce que lui il sait que tu veux pas que son amitié. Et encore, si vous êtes amis. Donc en clair. L'idéal... Ca serait de l'oublier. Et de repartir sur de nouvelles bases à la rentrée. Mais j'y arrive pas. J'y arrive pas, on peut pas décider de ça, comme ça.
Je me prends trop la tête. Je me pose trop de questions. Faut que j'arrête.

"Je veux savoir qui tu es"

Ca suffit pas de me dire ça. Ca engage à rien. Ca veut rien dire. Rien du tout. Tu veux me connaître? Pourquoi tu le fais pas alors? Pourquoi tu fais pas d'efforts? Je vais attendre que demain soit passé. Pour voir. Je ferais plus rien. C'est terminé. J'arrête les efforts à la con. P't'être que c'est un peu "baisser les bras". Franchement, j'aimerais en être capable. Pouvoir claquer des doigts et me dire "Stop Elise, tu penses trop à lui, il le mérite pas, arrête ça."
Est-ce que tu le mérites?
T'es peut-être qu'un con, après tout. En fait, t'es bizarre. Tu ne te prends tellement pas la tête que tu en deviens compliqué. Et je ne te comprends pas. En même temps, pourquoi je chercherais à te comprendre?
Abandonne, abandonne, abandonne, abandonne, abandonne, abandonne, putain, ABANDONNE. Dis toi que c'est fichu, que c'est mort.
J'ai vraiment l'impression que c'est fichu avant même que tout commence. Ras-le-bol.
Alors que l'heure d'avant... J'étais heureuse. Espece de con, t'arrives à contrôler mes émotions à toi tout seul.
"En fait, c'est un peu l'ascenseur des sentiments"
C'est nul d'aimer.

lundi 28 juin 2010

Et là, je me rends compte que, putain de bordel de merde, ça fait mal. J'arrive plus à espèrer. En fait, je préfère limite oublier. J'ai mal, j'ai mal, c'est horrible, les larmes coulent toutes seules. Et pourquoi? Parce que, la conne que je suis, passe son temps à rêver, à croire que tout se passe comme dans ma tête. Mais non. Rien ne se passe comme nous on l'imagine. Ca peut être mieux. Ou pire. Quand c'est mieux, on se sent léger, on pense plus, ou plutôt on pense trop à force de vouloir s'imprégner de nos souvenirs. Mais quand c'est pire. C'est comme un poignard en plein coeur. Tu voudrais qu'il te l'arrache. Mais il triture juste la blessure, il s'enfonce dans la plaie. Ce salopard de poignard. Et quand ce poignard est l'être aimé. Tu veux juste mourir. Pleurer, ça sert à rien. T'aimerais bien être capable de le prendre, et de t'arracher ton coeur. Toi-même. T'aimerais bien l'enfermer dans une boite, lui balancer en pleine gueule et lui hurler que tu l'aimes, et que ça te fais du mal, qu'il se rende compte ce con. Mais t'as beau dire tout ça... C'est bien ça qui te fait peur, qui te fait du mal. Tu l'aimes. Tu l'aimes à en crever. Et tu t'en veux. Tu lui en veux. T'en veux à la planète entière. Tu veux mourir. Juste. C'est peut être ça la solution. "Choisir la facilité".
Mais moi je suis compliquée. Jamais je ferais ça. Même pas pour lui. Je le déteste. Mais putain, qu'est-ce que je l'aime...
"C'est comme si peu à peu, les choses, les gens autour de moi, devenaient flous...
Je peux passer des heures à regarder une fissure au plafond, mais je ne peux plus lire un livre plus d'une poignée de secondes... Je ne sais pas si ce sont les autres qui se changent en fantômes... Ou alors si c'est moi qui peu à peu me confonds en mon ombre..."



« Qui es-tu? »


Si un jour une personne me posait réellement cette question, je ne répondrais que « Élise », sans doute après un long moment d'hésitation.
Mais un prénom ne définit pas une personne, ce n'est qu'un mot par lequel on se désigne.
Car au fond, qui suis-je?
Je suis Élise, c'est certain. Mais c'est bien trop simple de ne répondre que ça. Parce que tout le monde pourrait très bien le dire. Même les personnes qui ne me connaissent pas.
J'ai souvent l'impression que personne ne me connait entièrement. Certes, ceux qui savent que je suis timide, chiante, folle, lunatique, rancunière, butée, trop sensible, impulsive et que je ne jure de rien sans lecture ni musique pourrait prétendre me connaître. Mais en fin de compte, qu'est-ce que me connaître réellement?
Car personne ne pourra jamais savoir exactement ce qui se passe dans ma tête.
Personne ne peut comprendre pourquoi j'ai parfois cette mine triste, ou en colère.
Personne ne sait vraiment si je ris, ou si je pleure.
Personne ne pourrait prétendre connaître et comprendre mes sentiments. Même pas moi. Parce que c'est bien trop compliqué.
Pour moi, il y a des jours avec, et des jours sans. Je préfère laisser résonner en moi les mots que je ne peux formuler, parce que je n'arrive justement pas moi-même à mettre de mot là-dessus.
Je suis une personne compliquée. Je pense trop, parce que c'est naturel chez moi de me compliquer la vie. Mais je m'en rends compte, et c'est bien ça le pire.
Je ne sais pas parler librement de moi à n'importe qui. Il me faut un temps d'adaptation à la personne. Le temps que la confiance s'installe. Mais parfois, même après, je bloque. Je préfère souvent tout garder pour moi. Et c'est sans doute mieux comme ça.


Je vous laisse compter le nombre de « moi », et de « je ». Je vous rassure, ce n'est pas dans mon habitude d'écrire de si long texte sur moi.

jeudi 24 juin 2010

Et où que j'aille, dans l'univers entier, Je rencontre toujours, Hors de moi comme en moi, L'irremplissable Vide, L'inconquérable Rien.

"Mais ça m'interesse de te connaître, je veux savoir qui tu es"
... Tu sais, au fond, je suis pas grand chose ...

Le temps qui passe

J'me sens bizarre. C'est bizarre cette sensation de bonheur, au fond de moi. C'est nouveau. Je suis pas habituée. Ca me fait peur, un peu. Mon coeur s'est calmé, il ne fait plus de "loopings", il bat normalement. Néanmoins, je le sais, que je suis heureuse. Ce sentiment ne part pas. Il s'accroche à ma peau, à mon coeur. J'aimerai le crier sur tous les toits, mais d'un autre côté, je veux le garder pour moi. Le conserver, à moi toute seule. Il m'appartient. J'veux le savourer, un maximum. Parce que j'ai peur qu'il s'en aille comme ça, du jour au lendemain, en quelques secondes. PAF. Sans prévenir. J'ai peur que ça change. C'est sûrement pour ça que j'essaie de ne pas y penser... Maintenant, c'est beaucoup plus simple, parce que je sais que c'est plus ou moins réciproque. Je le crois quand il me dit ça. Je le crois, parce que je veux le croire, jveux me prouver que tout ça, c'est pas qu'un rêve. Je le crois parce que je l'aime. Et que l'amour est aveugle, c'est bien connu. Mais moi, je vois la réalité en face. C'est pour ça que j'essaie de vivre "au jour le jour". Je sais très bien que ça peut ne pas durer. C'est difficile de pas penser au lendemain. Mais j'essaie. C'est ça qui compte.