Et là, je me rends compte que, putain de bordel de merde, ça fait mal. J'arrive plus à espèrer. En fait, je préfère limite oublier. J'ai mal, j'ai mal, c'est horrible, les larmes coulent toutes seules. Et pourquoi? Parce que, la conne que je suis, passe son temps à rêver, à croire que tout se passe comme dans ma tête. Mais non. Rien ne se passe comme nous on l'imagine. Ca peut être mieux. Ou pire. Quand c'est mieux, on se sent léger, on pense plus, ou plutôt on pense trop à force de vouloir s'imprégner de nos souvenirs. Mais quand c'est pire. C'est comme un poignard en plein coeur. Tu voudrais qu'il te l'arrache. Mais il triture juste la blessure, il s'enfonce dans la plaie. Ce salopard de poignard. Et quand ce poignard est l'être aimé. Tu veux juste mourir. Pleurer, ça sert à rien. T'aimerais bien être capable de le prendre, et de t'arracher ton coeur. Toi-même. T'aimerais bien l'enfermer dans une boite, lui balancer en pleine gueule et lui hurler que tu l'aimes, et que ça te fais du mal, qu'il se rende compte ce con. Mais t'as beau dire tout ça... C'est bien ça qui te fait peur, qui te fait du mal. Tu l'aimes. Tu l'aimes à en crever. Et tu t'en veux. Tu lui en veux. T'en veux à la planète entière. Tu veux mourir. Juste. C'est peut être ça la solution. "Choisir la facilité".
Mais moi je suis compliquée. Jamais je ferais ça. Même pas pour lui. Je le déteste. Mais putain, qu'est-ce que je l'aime...
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